La société des artistes sans oeuvre
Fidèle à l’esprit de la collection Mad Max, cet essai philosophique analyse de façon concise, percutante et énervante la condition de l’homme postmoderne au sein d’une société marchande outrancière, la stupidité du narcissisme exacerbé et ce phénomène l’escapism – désir de s’évader de la réalité - qui en découle. L’Artiste-sans-oeuvre est l’aboutissement ultime de ce processus : par refus de l’uniformité de son existence clonée, il rêve de mener une vie d’artiste, mais il ne crée rien, seule compte l’intention. ”L’homme investit donc sa libido dans son fantasme d’être unique sans avoir à le prouver”. Luis de Miranda dénonce finement les conséquences sociales de cette utopie nombriliste alimentée par le culte de la consommation, de la télé-réalité ou de la publicité. Ego Trip est le deuxième volume de la collection Mad Max. Plus que toujours d’actualité, il est réédité en janvier 2005.
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